641: Le Film du dimanche
Salut c'est dimanche, c'est le jour de ton rendez-vous cinéma!!
Et aujourd'hui, on va parler d'un film que j'ai dû mater un paquet de fois... Mais plutôt que te le dire, je vais laisser le "héros" faire sa présentation, avec sa petite touche funky...
Je parle bien entendu du premier volet de la trilogie mondialement connu de Gore Verbinski, "La Malédiction du Black Pearl", adapté d'une attraction Disney. Et ce, contrairement à ce que certains m'ont pu dire ça et là au boulot (C'est comme l'adaptation en livres de la trilogie du Seigneur des Anneaux, huhuhu...)
Premier volet seulement, parce que tout est dans ce film: Genre exotique que le cinéma n'avait pas refait depuis "L'Ile aux Pirates" de Renny Harlin (de mémoire), le genre fantastico-mystique avec des pirates "zombies" maudit par un trésor incroyable, un héros valeureux prêt à se salir les mains pour sauver sa belle, quitte à s'associer avec un pirate qui lui vole la vedette pendant 1h30, un méchant ignoble et pourtant assez charismatique et beau parleur (sacré Barbossa, va...^^)
Ce qui est drôle, c'est que ce cher Johnny Depp souhaitait à l'époque plomber la prod en surjouant en cassant les codes du pirate borgne à crochet, hurlant sur sa jambe de bois. Il ne voulait pas être "bankable" pour un blockbuster comme celui-ci.
Finalement, il aura propulsé le film au rang au succès planétaire et engrangé de smillions de recettes.
Et plutôt que de s'en moquer, avec le recul, Mister Depp assume.
Nan, mais franchement, jouer un pochtron aux allures d'allumé et un tantinet efféminé, il fallait oser...
Et ce bon vieux Johnny l'a fait !! En plus de ça, en face, Geoffrey Rush assure en Barbossa. Il fallait au moins un pirate cradingue et l'acteur lui donne un cachet tout à fait convaincant, avec une assurance et une éloquence qui font mouche^^
Mais malgré cela, Johnny Depp envoie tous ses camarades de jeu par fond les uns après les autres, à commencer par ce pauvre Orlando Bloom ("Tiens, il est brun dans la vraie vie Legolas? ET IL A LE BOUC??"), tant son personnage reste accroché à l'image, telle une persistance rétinienne...
Bref, "La Malédiction du Black Pearl" m'avait fait l'effet d'une baffe. Voilà un film qui redonnait un putain de coup de fouet au genre!! Je ne connaissais à l'époque que le teasing du film, avec un pied de marin-squelette qui marchait dans l'eau: "Tiens, chérie, on dirait du Terminator?!"
Loin s'en faut, la découverte faut à la hauteur de la surprise en voyant le film... Que j'ai dû visionner depuis une bonne trentaine de fois et n'est pas loin d'égaler "Retour vers le Futur". Pour le mot de la fin, rendons à Caesar ce qui est à Caesar: